Pour faire rempart à l’antisémitisme et au racisme :
Le premier rapport sur la "falsification et la négation
de l’Holocauste" sur les réseaux sociaux a été commandé par l’Unesco,
les Nations Unies et le Congrès juif mondial. Publié en juillet 2022,
les chercheurs de l’Oxford Internet Institute ont décrypté 4 000 posts
publiés sur Facebook,
Twitter,
Tik Tok et
Telegram.
Le premier rapport sur la "falsification et la
négation de l’Holocauste" sur les réseaux sociaux a été commandé par l’Unesco,
les Nations Unies et le Congrès juif mondial. Publié en juillet 2022,
les chercheurs de l’Oxford Internet Institute ont décrypté 4 000 posts
publiés sur Facebook,
Twitter,
Tik Tok et
Telegram.
Une résurgence des préjugés les plus nauséabonds, des individualismes les plus dangereux,
peut toujours advenir. Transmettre et préserver, inlassablement, l’histoire de
la Shoah,
les conséquences du racisme et de l’antisémitisme dans l’histoire des génocides sur tous les terrains
: plus que notre mission, c’est notre responsabilité.
« Les réseaux sociaux vous mettent en contact avec des gens qui croient comme vous ce genre de théories et donc vous permettent de faire communauté avec des gens qui vont alimenter vos croyances. C’est très facile de partager ces théories-là massivement. »
« Les réseaux sociaux vous mettent en contact avec des gens qui croient comme vous ce genre de théories et donc vous permettent de faire communauté avec des gens qui vont alimenter vos croyances. C’est très facile de partager ces théories-là massivement. Cette configuration donne une chance historique au complotisme. Cela a des conséquences graves, ça en a eu par le passé et ça en a aujourd’hui. On sait le rôle du complotisme dans la radicalisation politique, religieuse, terroriste, dans l’enfermement sectaire. »
« Nous avons fait appel au Mémorial de la Shoah suite à un cas de harcèlement d’un élève de confession juive. Après réflexion, nous avons opté pour une action hors les murs et impliquant tous les élèves du collège. Nombreux n’étaient jamais sortis de ce quartier populaire et multiculturel. »
« Nous avons fait appel au Mémorial de la Shoah suite à un cas de harcèlement d’un élève de confession juive. Après réflexion, nous avons opté pour une action hors les murs et impliquant tous les élèves du collège. Nombreux n’étaient jamais sortis de ce quartier populaire et multiculturel. La Shoah ne leur évoquait rien de particulier, certains reconnaissant seulement avoir vu « passer des posts » sur les réseaux sociaux. Avec ce voyage d’étude à Auschwitz, nous voulions les confronter à la réalité historique et tangible. »
« Il existe encore des réseaux sociaux où la négation et la falsification de l’Holocauste se répandent sans modération », alerte la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay. Et de rappeler que si « ces contenus sont utilisés pour attiser la haine, nous pouvons lutter contre ces phénomènes par des processus de modération et par l’éducation des utilisateurs. »
« Alors que le nombre de survivants de l’Holocauste diminue chaque année, nous devons redoubler d’efforts pour élever la vérité et faire en sorte qu’elle perdure. Il n’existe pas de vaccin contre l’antisémitisme et la xénophobie. Mais notre meilleure arme reste la vérité. »
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Crédits : Hopening
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